vendredi 30 mai 2008

You are the star tonight


Hier soir, c'était donc le concert de R.E.M. au Hollywood Bowl. J'attendais ce concert depuis longtemps, le groupe faisait partie de mes préférés depuis longtemps.



Le Hollywood Bowl est un amphithéâtre en plein milieu des collines de Los Angeles. L'endroit est magnifique. On a un magnifique point de vue sur le signe Hollywood dans les collines. L'endroit contient 18000 personnes. Le son est excellent. En été, ça doit être un endroit très agréable. Le truc, c'est que c'est seulement des places assises. Je trouve ça étrange d'assister à un concert comme ça. Je suis trop habitué aux places debout.
Le truc, c'est que c'est vraiment un endroit commercial. Il y a des stands commerciaux partout, la bière coûte 7,5$, ce qui, pour de la Coors Light est vraiment de l'arnaque. Mais, c'est très agréable.

Les premières parties étaient assurées par The National et Modest Mouse. Je suis malheureusement arrivé trop tard pour The National, ce qui m'a pas mal déçu vu que le groupe est un de mes favoris de ces derniers temps.
Modest Mouse a joué un set assez bon. Johnny Marr (des Smiths) joue toujours avec eux. Le gros problème est que, comme c'est en extérieur, ils ont joué en plein jour comme dans un festival. Ce qui n'aide pas forcément pas pour se concentrer dessus surtout que le Bowl se remplissait peu à peu. De plus, comme nos sièges étaient assez loin, on ne voyait pas forcément bien et comme, c'était le plein jour, les écrans géants n'aidaient pas beaucoup.


Puis, à 21h, ce fut le tour de R.E.M. de monter sur scène. Et ce groupe a la classe. Michael Stipe est un fantastique performer. Il a une voix assez incroyable même sur scène, il la tient bien. Le groupe a joué une setlist assez parfaite avec un mélange de chansons récentes et plus vieilles (ce qui fait remarquer quand même que les chansons du dernier album sont un cran en dessous mais passent bien en live) et de chansons plus ou moins connues. Le show a duré près de 2 heures, sans gras. Le tout est passé à une vitesse assez incroyable pour moi. Les "tubes" (Losing My religion, Electrolite,...) sont toujours aussi agréables à entendre.
Petite remarque quand même : les écrans géants, c'est sensé permettre aux gens qui sont loin de la scène de voir quelque chose. Alors, les petites expérimentations avec l'image, c'est sympa mais ça fait aussi un peu chier.
Néanmoins, j'ai passé un excellent moment et ce spectacle a confirmé la place de R.E.M. dans mon panthéon personnel. Un très grand groupe.

jeudi 29 mai 2008

Petite update

Journées assez calmes ces derniers temps. J'ai enfin trouvé mon logement, je vais emménager samedi. C'est dans le quartier de Silverlake, pas très loin de Sunset Boulevard. Le colocataire a l'air sympa, ça peut donc donner un truc pas trop mal, je pense. De toutes façons, le loyer est mois par mois, je peux donc facilement changer si ça ne me plait pas.

Sinon, dans les trucs qui font étranges pour un Français, je voudrais les supermarchés ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Aller faire ces courses à 22h30, c'est pas banal.

En me promenant le long de Sunset, je suis tombé sur ça :


Los Angeles, c'est aussi ça. Les bâtiments de l'Eglise de Scientologie sont assez imposants. On en croise pas mal. D'un point de vue de Français, ça fait étrange. A côté de celui que j'ai pris en photo, il y a même la vois L. Ron Hubbard. Je n'ai pas encore rencontré de Scientologue (que je sache) mais je pense que ça ne saurait tarder.

Sinon, ce soir, je vais voir le concert avec l'affiche de rêve : The National, Modest Mouse et R.E.M. Le tout au Hollywood Bowl. Autant dire que j'en attends beaucoup.

lundi 26 mai 2008

Trucs divers - 3

Quelques petites remarques au passage.

Quand je disais que les voitures sont grandes, je ne rigole pas. Il ne se passe pas une journée sans que je ne vois un Hummer dans la rue. C'est très étrange. Ceci dit, d'après Rachel, beaucoup d'Angelenos, découragés par le prix de l'essence (4$ le gallon, soit environ 0,70€ le litre) revendent leur grosses voitures pour s'en acheter de plus petites. Ceci dit, nous sommes allés à Orange County aujourd'hui et il y avait un 4x4 dans chaque garage. Donc, on sait qui crée le trou dans la couche d'ozone.


Là où on voit qu'ils sont bien accros à leur essence, c'est que certaines stations services ont mis des télés en haut des pompes. De la pub, encore de la pub.

En parlant de pubs, si vous pensez être agressé en France par la pub, vous n'avez rien vu. Il y a des pubs presque partout, dont des pubs absolument géantes. De Runyon Canyon Park, hier, on pouvait voir des pubs alors qu'on était quand même assez éloignés de la ville. Ils ont même remplacé certains panneaux publicitaires par des écrans géants pour pouvoir passer de vrai pubs. Et il faut quand même savoir que la pub américaine moyenne est quand même pas très subtile. Et puis des fois, il y a des pubs comme celle-ci qui sont quand même, comment dire, étranges...




Une dernière chose au passage. Hier, au supermarché, je me suis sit que je me ferais bien un petit fromage. Ca me manque quand même. Donc j'ai cherché un fromage "français" et je suis tombé sur cette chose :


"Un camembert Français fabriqué en Amérique". Le tout est fait avec du lait pasteurisé, c'est très éloigné du vrai camembert mais pas totalement mauvais. Ça avait le goût des fromages industriels qu'on peut trouver parfois dans les cantines ou dans les avions. Le seul truc, c'est qu'il vendait ça près de 7$ et ça, c'est vraiment de l'arnaque.

dimanche 25 mai 2008

If I ever want to fly, Mulholland Drive

Je suis en train de regarder le 3eme match de la finale de la conférence est de la NBA (Boston contre Detroit). Petit compte rendu du début de week-end.

Hier soir, c'était vendredi soir, on est allés au Dresden, un bar/restaurant à Los Feliz (il faut vraiment que j'essaye de comprendre comment les villes et quartiers de Los Angeles fonctionnent).


L'endroit est marrant. Un couple de musicien assure la musique dans l'endroit depuis plus de 25 ans si j'ai bien compris. Ils ont joué la meilleure reprise de "Staying Alive" que j'ai entendu de ma vie. Cette soirée a aussi été l'occasion de vérifier que Los Angeles est bel et bien la ville du cinéma. Un des gars à qui j'ai parlé dans le bar était un Anglais qui travaillait sur le prochain James Bond. C'est marrant. Ce que j'adore, c'est que c'est vraiment naturel et personne ne semble plus étonné que ça.

Aujourd'hui, ça a été une journée de repos passée à mater Gladiator à la télé (il n'a pas forcément bien vieilli d'ailleurs). Puis, on m'a emmené au Runyon Canyon Park, dans les collines au dessus de Los Angeles pour un point de vue incroyable sur la ville.


Pour s'y rendre, il faut passer par Mulholland Drive. Cette route est impressionnante, elle monte dans les collines de Los Angeles ce qui lui donne un charme assez incroyable. C'est également un coin riche avec beaucoup de jolies maisons. Ca m'a permis également de voir le fameux panneau Hollywood un peu mieux.



Ensuite, le parc en lui-même est sympa mais c'est dommage qu'il n'ait pas fait plus beau. En même temps, tant mieux peut-être, vu qu'un panneau à l'entrée incite à se méfier des serpents à sonnettes. Mais, c'est vrai que vu de haut, la ville est quand même sacrément impressionnante. Je regrette que mon appareil photo ne prenne pas de panoramiques parce qu'il faut bien se rendre compte que le point de vue est absolument immense. C'est impossible de tout prendre en une seule photo.


Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

vendredi 23 mai 2008

The Jewish James Dean is back

Croyez-le ou non, mais il commence à faire moche à Los Angeles. Pour tout dire, j'ai même un peu froid. Et ça, juste au moment où j'ai enfin réussi à trouver un bermuda qui me plaît bien. Si je suis parti, ce n'est pas pour retrouver le même temps qu'à Paris, mince.
Sinon, hier, entre les recherches d'appartements (je pense que ça devrait bientôt être bon, je vous tiendrai au courant), je suis retourné à Amoeba Music (cf. message précédent) pour assister au showcase d'Adam Green.


Adam Green, pour ceux qui ne le connaissent pas, c'était la moitié des Moldy Peaches, duo qui ont eu un petit moment de gloire l'année dernière quand une de leurs chansons (Anyone Else But You) a été utilisée dans le film Juno (que j'ai revu, au passage et qui est toujours aussi sympathique à la deuxième vision). Leur seul vrai album était très sympa dans le genre lo-fi foutraque (on entendait le téléphone sonner dans un de leurs morceaux).
Depuis, Adam Green a sorti quelques albums solo que je ne saurai que conseiller tant ils contiennent de jolis choses (surtout le 2eme et 3eme). C'est pour la promotion du dernier, Sixes and Sevens, que Green a fait un stop chez Amoeba.


Passé le fait que c'est étrange de voir un concert dans un magasin de disque où le public est littéralement dans les rayons. ce fut un moment assez agréable. Adam Green était visiblement soit torché soit dans cet état de fatigue qui fait faire et dire pleins de conneries. En tous cas, c'était drôle. Il a joué une grosse demi-heure en se concentrant sur les chansons de son dernier album (mais il y a eu Gemstones, donc j'étais content). Il a raconté pas mal de bêtises, entre autres sur George Lucas ("He self castrated on the set of The Phantom Menace"), Nat King Cole (rapport à sa chanson), son groupe ou sur son look avec des lunettes (cf. le titre de ce message).

Donc, ce fut un moment bien agréable. Pas à me plaindre. D'autant plus qu'il a le bon goût de jamais faire s'éterniser ses chansons, ça passe à la vitesse de la lumière.

Il y aura sûrement des photos de meilleure qualité et des vidéos sur le site d'Amoeba d'ici bientôt.

mercredi 21 mai 2008

Trucs divers - 2

Pas grand chose à raconter aujourd'hui, mes journées se résument à chercher un logement (je dois visiter 2 appartements aujourd'hui) et essayer de ne pas mourir de chaud (quoique, ça a l'air de se rafraichir un peu, quand même). Mais pour tenir ce blog à jour quand même, je vous fais part de quelques petites remarques quand même.


Hier, je me suis un peu promené le long de Sunset Boulevard après avoir acheté un téléphone . J'en ai donc profité pour me rendre à Amoeba Music, soit le meilleur magasin de musique au monde , ou pas loin.
Il faut s'imaginer que c'est un gigantesque bâtiment avec des Cds partout, qui couvrent une gigantesque variétés de genres. Je pourrais facilement y passer des heures et des heures. Le magasin est tenu mar des passionnés et ça se sent. Les mises en avant ne sont pas les mêmes que dans un magasin de chaine (j'étais passé à Virgin Megastore juste avant). Le magasin édite régulièrement un magazine gratuit appelé "Music We Like" qui regroupe les opinions des diférents employés et qui permet de belles découvertes. En plus, il faut bien se rendre compte que le magasin possède aussi une section de disques d'occasion quasiment aussi grande que la section des Cds neufs.
Je pourrais sérieusement passer des heures dans ce magasin.

En remontant d'Amoeba, je suis passé devant un des bâtiments les plus connus de Los Angeles, la Capitol Records Tower, soit les locaux du label du même nom.

Il y avait une gigantesque bannière où il était inscrit "Welcom Home Brian Wilson", vu que l'ex-beach Boys vient de signer un contrat avec eux pour sortir son prochain album sur le label. J'ai appris que le bâtiment avait été vendu à un promoteur immobilier. Il y a donc des chances que ça finisse en appartement. Dommage.

Et dernièrement, la bière américaine, c'est pas très bon, mais ce slogan m'a fait rire :


Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

lundi 19 mai 2008

Oh, baby, drive away to Malibu

Je profite de mon petit déjeuner pour faire le petit compte-rendu de ce week-end camping à Malibu.
Mais d'abord répondre aux questions soulevées dans les commentaires de mon message précédent. Non, les hôtesses de Swiss ne donnent pas dans le "ou bien" vu qu'elles parlent surtout Allemand en fait. Et le mot camping faisait partie de mon vocabulaire vu que j'ai fait quelques festivals et que le camping du Canard Fou à Lunax, c'est quand même la classe.

En premier lieu, je vais mettre des photos pour bien confirmer ce que j'ai dit dans le message précédent.
Donc, le signe Hollywood.



Certes, on ne le voit pas très bien sur la photo mais si vous l'affichez en grand format, il s'aperçoit.

Ensuite, les panneaux publicitaires en Espagnol (pour de la mauvaise bière) :



Et autre chose, un truc que j'avais oublié de dire la dernière fois. Ça fait bizarre de se promener au hasard et de tomber sur ça :


Soit le mur qui a servi à la pochette de Figure 8 d'Elliot Smith. Le mur est recouvert de graffiti en hommage au chanteur, c'est assez émouvant.

Ensuite, ce week-end, je suis donc allé à Malibu, c'est un peu au nord de Los Angeles. Pour y aller on passe par Santa Monica et je peux vous assurer que c'est un coin assez riche. Les maisons sont assez somptueuses et on y a croisé pas mal de voitures qui coutent plusieurs années de mon ancien salaire. Pour des raisons indépendantes de ma volonté, on n'a pas fait la randonnée qui était prévue (je vous assure que j'étais prêt à la faire). Ce qui est sans doute pas plus mal vu la chaleur qu'il faisait. Je ne sais pas si c'est particulièrement exceptionnel pour me souhaiter la bienvenue mais on tapait bien dans les 30-35°. Au bord de la plage, ça allait encore un peu vu que la mer rafraîchit pas mal mais dès qu'on rentre dans les terres, ça devient vite assez insupportable. Bon, résultat, j'ai un beau bronzage de type "Farmer's tan" comme on dit ici (et non, je ne vous ferai pas l'honneur d'une photo de ça).

Au lieu de ça, on s'est promené dans le coin mais en voiture, ce qui n'est pas plus mal car la Californie du Sud a quand même de superbes paysages. Ça reste assez sauvage mais avec la mer tout près. C'est assez époustouflant de tomber, au détour, d'un virage d'une route dans les collines, sur un paysage comme celui-ci :


Bon, la photo ne rend peut-être pas justice à la chose mais c'est vraiment très très beau.

On s'est donc posé sur la plage où on a monté la tente et attendu le soir en jouant aux jeux à la con auxquels on peut jouer à la plage. Ca faisait bien longtemps que je n'y étais pas allé, c'était marrant (mais je ne me suis pas baigné, faut pas tout faire les choses drôles dès le début).
Le soir, on a fait un barbecue de viande pour se faire des tacos (Oui, ici, on mange de la nourriture mexicaine, souvent, j'y reviendrai dans un autre message). Oui, je sais que le barbecue sur la plage avec le soleil couchant et en buvant de la Bud light (véridique ! et c'est toujours aussi dégueulasse comme bière), ça peut faire cliché mais je ne ma plains pas, je vis le "California way of life" à fond, là.



Donc, ensuite camping, c'est agréable de dormir près de l'océan, on se laisse bercer par les vagues. j'avais oublié à quel point ce bruit peut avoir un côté apaisant.

Enfin, bref, c'était bien sympa.

Je vais essayer de ma défaire de cette saloperie de décalage horaire (réveillé à 7h encore une fois ce matin, ça commence à bien faire) et rendre visite à Amoeba Music, soit un des tous meilleurs magasins de disque que je connaisse. Mais je vous en reparlerai.

samedi 17 mai 2008

Trucs divers

Je suis bien arrivé.

Diverses pensées en vrac (mon corps est encore en plein décalage horaire - 9h c'est violent) :
Le voyage a été long. 12 heures de vol, l'air de rien, ça fait beaucoup. L'avantage, c'est que ça m'a laissé le temps de voir 2 films que je voulais voir : Walk Hard, The Dewey Cox Story et La Guerre selon Charlie Wilson. Le premier est drôle mais trop long, le deuxième sympa mais pas non plus exceptionnel. Sinon, Swiss est une compagnie pas trop mal. Les repas étaient étonnamment assez bons.

Comme d'habitude, la chose qui m'a marqué en arrivant, c'est les grosses voitures. Ils sont quand même barjo ces américains.

Hier, je me suis promené sur Sunset Boulevard et j'ai enfin réussi à voir le signe "Hollywood" dans les collines, il m'a quand même fallu 4 voyages à Los Angeles pour y arriver, comme quoi, tout arrive.

Los Angeles est vraiment une ville où l'influence mexicaine est importante, il y a même des panneaux publicitaires en Espagnol.

La télé américaine de l'après-midi est aussi mauvaise que la télé française de l'après-midi mais avec beaucoup plus de pubs (mais sans Derrick).

C'est tout, je crois. Aujourd'hui, randonnée du côté de Malibu et camping. Plus de nouvelles dimanche.

mercredi 14 mai 2008

Allez, c'est parti !




A bientôt. Je vous donne des nouvelles dès que je peux.

vendredi 9 mai 2008

L'élégance et la classe

Le gros problème quand je suis chez ma mère, c'est que c'est tellement agréable de glandouiller dans le jardin ou devant la télé géante, de jouer avec les animaux, qu'à la fin, je ne fais pas grand chose (certes, j'ai fait un barbecue hier mais bon...).

Il serait donc peut-être temps de faire un compte-rendu de ce qui est mon dernier concert parisien avant mon départ, celui des Tindersticks aux Folies Bergères le 5 mai.


Ce qu'il faut savoir, c'est que les Tindersticks, c'est un groupe que je classerais parmi mes groupes préférés de tous les temps. Ce groupe fait partie des rares dont j'ai acheté la discographie deux fois (quand les 5 premiers albums sont ressortis en édition deluxe). J'avais découvert ce groupe grâce à la meilleure série de tous les temps, Les Soprano. En effet, dans un des épisodes de la première saison, Tony Soprano fait une attaque au son de la chanson "Tiny Tears", ce qui reste ma chanson préférée du groupe à ce jour. Et depuis, l'album Tindersticks II fait partie des disques que je me repasse régulièrement (enfin pas trop souvent parce que l'album est d'une tristesse sans nom qui fait que ce n'est pas forcément une écoute recommandée en tout temps).

Mais revenons-en au concert des Folies bergères. Je n'étais jamais allé dans cette salle qui est très jolie, en tous cas assez impressionnante, même si assez kitsch dans son décor (on va dire que c'est représentatif de son époque). Le groupe est accompagné de violons et cuivres sur scène, soit une douzaine de personnes sur scène, pour recréer les arrangements magnifiques qui font le sel des chansons des Tindersticks sur album. Le groupe joue pas mal de son nouvel album The Hungry Saw (très réussi, par ailleurs) mais n'oublie pas des chansons aussi essentielles que "Travelling Light" ou "Dying Slowly". Il y avait d'ailleurs pas mal de chansons extraites de II, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Le tout est d'une élégance assez incroyable, le groupe est parfaitement en place, ce qui permet des montées en puissance émotionnelle qui m'ont bouleversées, notamment celle sur la "Boobar" est incroyable quand les choeurs ont commencé, je crois que j'étais à deux doigts de pleurer d'un mélange de joie et d'émotion qui me submergait, incroyable.

Je suis donc très content que ce soit mon dernier concert parisien.

Bon, je vais continuer la deuxième saison de The West Wing, série génialement écrite. J'aimerais que l'équivalent français existe car je suis sûr que le fonctionnement de l''Elysée pourrait se révéler très intéressant.

mardi 6 mai 2008

Et quelques heures plus tard...

Ca y est, je suis arrivé. Dure et longue journée.
Children of Men sur Canal + puis dodo...

Allez, c'est parti

Ceci est le dernier message que j'écris de mon appartement à Paris. Dans quelques minutes, je pars chercher le "camion" pour le déménagement. Puis, ce sera chargement, nettoyage de l'appartement, état des lieux, rendu des clés, route vers Grenoble, déchargement et rendu du camion.

Longue journée.

lundi 5 mai 2008

Il est fort, très fort

Dans la série "On est en mai, Trent Reznor fait ce qu'il lui plait", je voudrais le nouvel album de Nine Inch Nails en téléchargement gratuit.
Ca s'appelle The Slip, et donc, c'est cadeau, comme ça, vu qu'on est lundi matin.

dimanche 4 mai 2008

Adaptation



Il y a quelques jours, j'ai regardé Everything Is Illuminated (Tout est illuminé, en français) de Liev Schreiber. Je venais de finir le (superbe) livre de Jonathan Safran Foer. Et si je l'ai adoré, je me disais quand même qu'il était impossible d'en tirer un scénario potable. La curiosité (ajoutée au fait que j'aime bien Elijah Wood et qu'Eugene Hutz, le chanteur de Gogol Bordello joue dedans) m'a fait regarder le film.



Le livre raconte le voyage de Foer en Ukraine à la recherche de la femme qui a sauvé son grand-père pendant la seconde guerre mondiale, sur place, il est accompagné d'Alex, un jeune Ukrainien qui rêve d'Amérique, du grand-père d'Alex et de sa "chienne d'aveugle". La particularité du livre est de raconter plusieurs histoires en une : le voyage en lui-même est raconté (an anglais approximatif et assez drôle) par Alex, le traducteur lors du voyage, Jonathan Safran Foer raconte une histoire de sa famille romancée (virant sur le fantastique à certains moments, passant par plusieurs styles d'écriture) et le tout est entrecoupé des lettres qu'Alex envoie à Foer. Le tout donne un livre assez drôle mais évoluant vers le tragique. Le tout est fortement bien écrit et certains passages ont une force assez incroyable.

Le problème du film (et bien que je sois conscient que lorsqu'on regarde une adaptation, il faudrait faire abstraction du matériau d'origine) est qu'il se concentre sur le voyage en lui-même, qui débarassé de ce qu'il entourait n'est pas forcément la chose la plus intéressante. De plus, le film en changeant des petits détails, notamment sur l'histoire du grand-père fait perdre une partie de la puissance émotionnelle du livre.

Après, je suis obligé de reconnaître que le film a quand même quelques qualités : la photo est très jolie, la réalisation tente des choses intéressantes, les acteurs tirent bien leur épingle du jeu (même si Elijah Wood joue un rôle entre celui qu'il tenait dans Sin City, pour le look et celui de Frodon, pour le poids qu'il porte) et le film ose avoir plus de la moitié de ses dialogues en Ukrainien, ce qui est rare pour un film américain.

Je pense que je retenterai de le regarder une autre fois plus tard quand le souvenir du livre se sera un peu effacé dans mon esprit.

Sinon, en ce moment, je fais des cartons, des cartons et encore des cartons. J'avais oublié à quel point ça pouvait être long et fastidieux et j'ai très mal au dos.

vendredi 2 mai 2008

Soirée de départ


La journée d'aujourd'hui a été hautement productive. Réveil 11h mais lever à 18h (au passage, j'ai maté Hated sur Pitchfork.tv, pas mal du tout). Je pense donc pouvoir dire que j'ai dignement fêté mon départ hier soir. Très bonne soirée au Planète Mars (Encore une fois, Hakim, merci de m'avoir laissé organiser ça chez toi).

Je remercie donc toutes les personnes qui sont passées, ça m'a fait extrêmement plaisir de vous voir. J'ai bu beaucoup beaucoup beaucoup d'alcool. Tous les petites phrases qui m'ont été dites ou envoyées m'ont fait très chaud au coeur, vous allez me manquer, tous.

Et merci pour les cadeaux !

(Toutes les photos sur Facebook en cliquant sur l'image)

jeudi 1 mai 2008

Loi de Murphy

Pourquoi c'est le 1er mai (quand tous les magasins sont fermés) que l'ampoule dans ma salle de bain claque ?