vendredi 9 mai 2008

L'élégance et la classe

Le gros problème quand je suis chez ma mère, c'est que c'est tellement agréable de glandouiller dans le jardin ou devant la télé géante, de jouer avec les animaux, qu'à la fin, je ne fais pas grand chose (certes, j'ai fait un barbecue hier mais bon...).

Il serait donc peut-être temps de faire un compte-rendu de ce qui est mon dernier concert parisien avant mon départ, celui des Tindersticks aux Folies Bergères le 5 mai.


Ce qu'il faut savoir, c'est que les Tindersticks, c'est un groupe que je classerais parmi mes groupes préférés de tous les temps. Ce groupe fait partie des rares dont j'ai acheté la discographie deux fois (quand les 5 premiers albums sont ressortis en édition deluxe). J'avais découvert ce groupe grâce à la meilleure série de tous les temps, Les Soprano. En effet, dans un des épisodes de la première saison, Tony Soprano fait une attaque au son de la chanson "Tiny Tears", ce qui reste ma chanson préférée du groupe à ce jour. Et depuis, l'album Tindersticks II fait partie des disques que je me repasse régulièrement (enfin pas trop souvent parce que l'album est d'une tristesse sans nom qui fait que ce n'est pas forcément une écoute recommandée en tout temps).

Mais revenons-en au concert des Folies bergères. Je n'étais jamais allé dans cette salle qui est très jolie, en tous cas assez impressionnante, même si assez kitsch dans son décor (on va dire que c'est représentatif de son époque). Le groupe est accompagné de violons et cuivres sur scène, soit une douzaine de personnes sur scène, pour recréer les arrangements magnifiques qui font le sel des chansons des Tindersticks sur album. Le groupe joue pas mal de son nouvel album The Hungry Saw (très réussi, par ailleurs) mais n'oublie pas des chansons aussi essentielles que "Travelling Light" ou "Dying Slowly". Il y avait d'ailleurs pas mal de chansons extraites de II, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Le tout est d'une élégance assez incroyable, le groupe est parfaitement en place, ce qui permet des montées en puissance émotionnelle qui m'ont bouleversées, notamment celle sur la "Boobar" est incroyable quand les choeurs ont commencé, je crois que j'étais à deux doigts de pleurer d'un mélange de joie et d'émotion qui me submergait, incroyable.

Je suis donc très content que ce soit mon dernier concert parisien.

Bon, je vais continuer la deuxième saison de The West Wing, série génialement écrite. J'aimerais que l'équivalent français existe car je suis sûr que le fonctionnement de l''Elysée pourrait se révéler très intéressant.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bon ben j'abonde. Ouais j'ai pas peur d'abonder.

Je veux dire que je me retrouve totalement dans ton compte rendu de ce merveilleux concert.

Y'a juste un truc que je rajouterais : le concert a commencé de manière incroyablement élégante et carrée (je me rappelle de If you're looking for a way out, parfaite en soi et très fidèle à la version studio).

Le truc incroyable, c'est qu'ils ont su ajouter quelque chose en plus, une émotion qu'on ressentait vraiment dans le public. A chaque silence, il n'y avait pas un seul bruit dans la salle...

Autrement dit : un concert exceptionnel.

Bon. On s'est mis une bonne race hier soir avec John et Djé. Tu aurais été fier de nous. Ou pas.